2023
Luisanna Gonzalez Quattrini, Max Leiss, Nicolas Krupp Gallery, Basel, Switzerland




2022
(Un)certain Ground, Kunsthaus Pasqu’art
Biel, Switzerland







SOLO EXHIBITION, 2022  
Una luz me cegó otra vez, Galería Crisis
Lima, Perú





2022
Project 8, space25 
Basel, Switzerland





SOLO EXHIBITION, 2021
Le Printemps de Septembre,
La Folle du Logias, Musée les Abbatoir
Toulouse, France

                 On sait depuis longtemps qu’une partie de notre activité psychique échappe à notre contrôle. Quand elles affleurent à la conscience, les images qui en sont la manifestation se caractérisent par leur insaisissabilité, leur propension à se dissoudre. Les tableaux de Luisanna González Quattrini sont issus d’une attention sensible à cette évanescence. Ce qu’on y voit ou, plus souvent, ce qu’on y entrevoit semble sur le point d’apparaître ou de disparaître. L’univers visuel de LGQ est celui d’une instabilité fondamentale, celle de l’aquatique. Au flou initial succède chez le regardeur l’idée d’une image, d’une scène qui s’esquisse, d’une allusion qui s’évapore. Des personnages quasi informes, animaux ou silhouettes humaines, émergent des légers voiles de couleurs diaphanes qui flottent sur la toile. Ce sont des créatures à peine élaborées, de fugaces «émergences-résurgences», d’étranges situations oniriques. Leur brève coalescence permet de les apercevoir sans les cerner, de croire les reconnaître sans les identifier.

                 Avec LGQ, la peinture procède d’une expérience mentale qu’elle propose au regardeur de partager. Elle s’adresse à une communauté des rêveurs à l’affût sur les lisières de l’inconscient, là où l’imagination franchit le gué vers l’insu.

                 Parfois, la peinture semble prendre le dessus sur l’image. Ce sont des piles ou des amoncellements qui bâtissent alors les tableaux. On dirait qu’il s’y joue une joie du premier jour. Comme si l’inquiétude des rêves avaient cédé place au simple éclat des couleurs, à une conscience éblouie.

Christian Bernard, 4 Juillet 2021
Dans le cadre du festival Le printemps de Septembre, Musée les Abbatoirs,
Toulouse, France.





2021
Le Printemps de Septembre, Galerie Jean-Paul Barrès
Toulouse, France





SOLO EXHIBITION, 2018-2019
Accroupissements, Musée des Beaux-Arts, La Chaux-de-Fonds, France


PUBLICATION

art&fiction, éditions d’artistes

                Luisanna Gonzalez Quattrini paints visions of a timeless world that tell the truths of today. But under the shimmer of fresh colors, these truths conceal disconcerting oddities. The artist seems to cultivate a childhood of the gaze that reveals the repressed adults. On his canvases, innocence competes with regression, reasons seem governed by bodies, instincts dominate urbanity; in his subjects as in matter itself, the fluids control the masses.

                The artist elaborates her subjects on small paintings that she uses like a notebook. Some are then taken up and reworked into larger compositions. One of his main subjects concerns the overflows of consciousness. The recurring presence of animals in his paintings testifies to a pre-civilized attachment to the environment. Between them, his characters also allow their animality to express themselves and thus find themselves in relationships that are foreign to social norms.

                The omnipresence of water invites us to let ourselves be carried towards the subconscious images attached to this element: water evokes both the matrix of all life and the danger of death. Between mountains of impasto and liquid expanses, his works are therefore ambivalent: they allow both a symbolic reading – revealing a relationship to the physical world free from all taboos – and a more fundamental reflection on the constituents of painting. Luisanna Gonzalez Quattrini was born in 1972 in Lima. Trained at the Geneva University of Art and Design, she currently lives and works in Basel.

David Lemaire
Musée des Beaux-Arts, La Chaux-de-Fonds, Switzerland




2016
«L’exposition de nos expositions»
MAMCO Musée d’art contemporain de Genève, Switzerland